L'échec financier d'UraMin est souvent expliqué aujourd'hui par les fluctuations du prix de l'uranium, ce qui diminue la responsabilité des dirigeants. Mais deux phénomènes me paraissent mieux l'expliquer. Le premier est la sorte de séduction exercée par le vendeur en direction du futur acquéreur, dénoncée dans le rapport. Le second, mais le plus important car il obère l'avenir, est la faiblesse géologique inquiétante des gisements et le fait qu'on n'a pas écouté les ingénieurs géologues d'Areva, ni fait appel au BRGM. Or, en matière géologique, on sait qu'il existe toujours une part d'incertitude. C'est ce point qu'il fallait creuser. C'est là la faiblesse, pour l'avenir, de l'investissement qui a été fait, et non les futures courbes du prix de l'uranium.