Le rapport évoque un accord signé entre EDF et le groupe chinois CGNPC en avril 2010. L'accord prévoit que l'entreprise d'électricité chinoise puisse participer aux nouveaux projets nucléaires d'EDF en France et dans d'autres pays comme investisseur ou fournisseur de services. Comment analysez-vous cet accord de coopération et ne va-t-il pas un peu loin dans un domaine où la sécurité et la stratégie sont importantes ?
Par ailleurs, en ce qui concerne UraMin, est-il normal que le renoncement d'EDF, comme le retrait de l'entreprise chinoise CGNPC, n'ait pas attiré l'attention de l'APE ? Le ministre de tutelle, c'est-à-dire Mme Lagarde, a-t-il été saisi, informé et consulté ? Doit-on comprendre que pour une opération aussi importante, alors qu'EDF avait renoncé, pour des raisons certes d'ordre financier et d'opportunité, mais aussi après une analyse technique du dossier, il n'y ait pas eu d'avis ou de réaction du pouvoir politique de l'époque pour une opération aussi stratégique ?