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Intervention de éric Raguet

Réunion du 6 mars 2012 à 17h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

éric Raguet, président de l'Association nationale des cinémas itinérants, ANCI :

Nous vivons en effet une période difficile. Nous avons de moins en moins accès aux copies 35 mm. Pour la région Rhône-Alpes par exemple, nous avons dans ce format deux copies en version originale et deux en version française de The Descendants ! Il faut trouver le moyen de soutenir le plus longtemps possible la programmation des itinérants, qui ne seront pas passés au tout numérique à la fin de 2012 : il faut compter en effet, si les projecteurs sont prêts à l'automne, le temps de fabrication, le temps d'équipement des salles, le temps de formation du personnel… Nous y travaillons. Il faut mettre en place une organisation, peut-être avec l'ADRC, qui réserve un programmateur spécifique aux circuits itinérants et nous donne une visibilité à l'échelon national pour notre programmation.

Pour ce qui est du financement, on nous annonce un taux de 90 %, à peu près comme pour les écrans fixes. Notre problème, c'est que nous pouvons utiliser jusqu'à quatre projecteurs pour un seul numéro d'exploitation. Or, même si nous ne connaissons pas encore le prix de ceux qui vont être mis au point, on peut penser que l'aide publique ne couvrira au mieux que le coût de trois, dans la mesure où elle est plafonnée par la règle européenne de minimis à 200 000 euros. Ne peut-on demander une dérogation à l'Europe pour pouvoir financer quatre machines lorsque c'est nécessaire ? Sinon, la quatrième restera à notre charge, sur nos fonds propres.

Pour ce qui est des délais, si le dispositif Cinenum « itinérants » est publié en juillet, nous devrions connaître les prix des fabricants assez vite. Mais c'est la règle de minimis qui nous cause le plus de souci. Il en va vraiment de la survie de notre activité.

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