Je vous remercie pour cet exposé très intéressant sur un sujet important. La politique étrangère française a toujours sous-estimé ce volet de l'action internationale : le rayonnement culturel est loin d'être la priorité de nos ambassadeurs, bien qu'il relève incontestablement du ministère des affaires étrangères alors que les compétences du ministère de la culture sont limitées au territoire français ; il en résulte que ce sont ces moyens qui sont les premières victimes de restrictions budgétaires de plus en plus marquées depuis une quinzaine d'années. Pourtant, si nous pensons que la France a une vocation mondiale, elle doit mener une politique culturelle active à l'international, comme les pays émergents ont entrepris de le faire.
Je me permets de protester aimablement contre la non-prise en compte de l'une de mes demandes : j'ai souhaité, il y a quelque temps, que le rapport sur la situation à Jérusalem rédigé par les consuls des Etats membres de l'Union européenne soit transmis aux membres de la commission ; ma demande n'a pas été satisfaite et je voudrais qu'elle le soit dès que possible.