Je félicite à mon tour mes deux collègues et les remercie pour leurs propos qui font écho aux conclusions douloureuses d'un travail de la commission politique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie que je préside, sur la situation de crise dans l'espace francophone. S'il est vrai que la France n'est plus aujourd'hui en capacité d'agir autrement que discrètement en Afrique, la francophonie, elle, peut demeurer un espace de dialogue avec les pays de langue française. Elle est en outre perçue comme un espace de protection pour les pays non francophones qui aujourd'hui souhaitent y adhérer.
Nous devons faire le pari que l'Afrique sera le continent du XXIème siècle sinon nous manquerons un rendez-vous avec l'histoire. C'est aussi une nécessité face aux risques de contagion de tous les trafics qui y ont cours, qu'il s'agisse de drogue, d'êtres humains ou d'organes.
Je remercie une nouvelle fois les rapporteurs d'avoir conforté mes convictions et de m'avoir fourni des arguments supplémentaires.