Au Sahel, comme les co-rapporteurs l'ont indiqué, nous sommes confrontés à du « mou », car les pouvoirs locaux ne contrôlent rien, et à du « peu transparent », car les vrais acteurs restent invisibles. Les co-rapporteurs sont néanmoins parvenus à mener un travail très intéressant.
Je tiens à souligner, d'une part, que la commission consultative du secret de la défense nationale, qui comprend des parlementaires, est habilitée à visionner le film de l'opération visant à libérer les deux Français enlevés dans le nord du Mali en novembre 2010, et, d'autre part, qu'un combat contre AQMI et les preneurs d'otages est mené sur place depuis longtemps.
Dans la phase actuelle du conflit, les Touareg contrôlent le nord du Mali : avez-vous le sentiment qu'ils veulent avancer jusqu'à Bamako ? Très récemment, on a senti un raidissement des Touareg vis-à-vis d'AQMI : intuitivement, diriez-vous que c'est passager ou que les Touareg pourraient avoir la capacité de régler le problème du terrorisme d'AQMI ?