Merci, docteur Aubry, pour ce rapport qui fait objectivement le point sur un sujet majeur qui nous concerne tous, à savoir la fin de vie. Aujourd'hui, notre société occulte la mort et des gens meurent isolés à l'hôpital sans être entourés de leur famille, ce qui n'était pas le cas autrefois.
Pour quelles raisons la « loi Leonetti », pourtant équilibrée, est-elle aussi méconnue ? Comment la faire connaître auprès des professionnels de santé, dont certains ignorent son contenu, ainsi que de la population ?
En matière de soins palliatifs, la formation initiale et continue des professionnels de santé est aujourd'hui très insuffisante. Comment l'améliorer ? Cette absence de formation est-elle due à des raisons psychologiques ou à des raisons de métier, le médecin étant d'abord considéré comme un pourvoyeur de soins ?
Enfin, si le nombre de lits en soins palliatifs est passé de 232 en 2000 à plus de 5 000 aujourd'hui, n'est-il pas encore insuffisant ? Chaque établissement n'en est toujours pas pourvu.
Enfin, ne faudrait-il pas développer les équipes mobiles qui peuvent rayonner à partir d'un centre de soins palliatifs ?