J'irai dans le sens du rapporteur.
S'agissant d'abord du RMI, il est une idée générale selon laquelle les départements jouissent d'une plus grande autonomie dans sa gestion : ils peuvent donc influer sur leurs dépenses. Tout n'est pas arithmétique.
Par ailleurs, Gilles Carrez l'a rappelé, l'État a consenti bien des efforts : 457 millions d'euros d'ajustements en 2004 ; 500 millions d'euros au titre du fonds de mobilisation pour l'insertion de 2006 à 2008, et 28 millions supplémentaires au titre de la TIPP.
Compte tenu des efforts consentis depuis trois ans par l'État et de la plus grande autonomie de gestion des départements, nous devons revoir notre vision de la gestion du RMI par les départements.