L'amendement n° 123 vise à indexer sur la croissance l'ensemble des dotations visées à l'article 12. S'il y a lieu de réduire le déficit de l'État et celui des comptes sociaux, le budget des administrations locales est presque toujours à l'équilibre : il n'y a donc aucune raison de leur imposer la même rigueur qu'à l'État.
En outre, les collectivités locales ne peuvent s'endetter que pour financer l'investissement – elles participent d'ailleurs pour 70 % à l'investissement public. Nous refusons une telle politique d'austérité aveugle et injustifiée, qui met en danger leur action.