Le chef de l'État ne s'est pas comporté en président de la République, celui qui protège, mais en président des riches. Nicolas Sarkozy a fait le choix des puissances de l'argent contre celui de l'intérêt supérieur du peuple de France.
Par ailleurs, votre projet de taxe Tobin, madame la ministre, ne change rien aux propos que je viens de tenir. C'est ce que l'on pourrait appeler une taxe « Canada Dry ». Personne ne peut croire que Nicolas Sarkozy, après trois années d'inaction, s'en prend enfin aux spéculateurs et cherche, comme il le disait dans son discours de Toulon en 2008, à sanctionner au moins financièrement les responsables du naufrage et de cette crise dont nous subissons aujourd'hui encore les effets néfastes. Avec ce simulacre de taxe sur les transactions financières, l'UMP tente une manoeuvre de diversion…