Quoi qu'il en soit, je remercie Gilles Carrez, mon collègue du Val-de-Marne, pour le travail qu'il accomplit. D'ailleurs, j'ai souvent remarqué, ici comme en d'autres endroits, qu'il n'avait pas tout à fait la même position que le Gouvernement. Il nous est même arrivé de nous retrouver sur quelques sujets très importants.
Mais pour ma part, je me félicite du vote du Sénat. Il n'y a pas de motif à le critiquer et je ne comprends pas la remarque de Mme la ministre : le Sénat a parfaitement sa légitimité. Nous ne sommes pas les seuls à pouvoir avoir raison, à moins que l'on ne décide que le Sénat ne doit pas exister. Vous savez que les communistes, d'ailleurs, ne sont pas forcément des défenseurs de cette assemblée ; mais en tout état de cause, elle existe, et son vote ne saurait être critiqué.
Et pour ce qui est de celui de l'Assemblée, je me faisais une réflexion : je trouve notre hémicycle un peu désert ce soir, eu égard à l'importance du vote que nous allons produire. Tristan Bernard avait raison de dire : « Venez armés, l'endroit est désert ! »