Cette posture, c'est celle d'une gauche sur la défensive, qui semble placer les querelles partisanes au-dessus de l'intérêt de la France ; une gauche qui, pour contester les réformes de ce projet de loi de finances rectificative, n'a d'autres choix que de recourir à la caricature. Car, au fond, nous le savons tous : la question de la compétitivité, qui est au coeur de ce texte, est aujourd'hui incontournable. Nous ne retrouverons pas le chemin de la croissance si nous n'y prêtons pas une attention de tous les instants, et personne ne pourra se payer le luxe de remettre en cause nos réformes sans en faire payer le prix à l'ensemble des Français.