En l'occurrence, il ne s'agit pas seulement de la sidérurgie lorraine. Vous avez parlé, monsieur Bertrand, du projet ULCOS. Il faut savoir que ce projet n'existe pas si les hauts-fourneaux ne tournent pas. Il ne peut pas exister si ArcelorMittal décide de fermer Florange et si on n'a pas les moyens d'obliger ce groupe à vendre à un repreneur potentiel. Le projet ULCOS dépend de l'activité des hauts-fourneaux puisqu'il faut d'abord capter le gaz pour pouvoir ensuite le stocker.
ArcelorMittal compromet non seulement l'avenir de toute notre région mais les chances de la France d'accueillir un projet européen innovant qui la placerait au premier rang mondial pour la sidérurgie avec deux fois moins de production de CO2. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)