Je voudrais tout d'abord saluer à mon tour l'accord historique auquel sont parvenus cette nuit les vingt-sept chefs d'État et de gouvernement sur le traité simplifié. En tant qu'ancien conventionnel et président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne, j'ai pu alimenter au sein de la délégation la réflexion menée depuis plus de deux ans sur ce traité purement institutionnel. Nous avons encore récemment multiplié les contacts avec nos homologues pour accompagner au niveau parlementaire les pourparlers menés au niveau gouvernemental.
Cet accord permet enfin le dénouement de la crise institutionnelle ouverte par le double non du printemps 2005. Les avancées sont significatives, avec notamment la présidence stable du Conseil européen, qui donne un visage à l'Europe et un processus de décision plus efficace.