Le plan d'action est effectivement en oeuvre : en Alsace, les équipes mixtes de l'URSSAF et du RSI gèrent désormais les situations les plus critiques. Il faut bien entendu s'en réjouir, même si chacun attend impatiemment l'ouverture d'un système d'information partagé, car la plaisanterie, si vous me passez l'expression, n'a que trop duré.
J'ajoute que des moyens complémentaires ont été octroyés au RSI comme à l'URSSAF, un peu à contre-courant des orientations de la révision générale des politiques publiques. Il faut espérer que les cas les plus ubuesques seront bientôt réglés ; je regrette d'ailleurs qu'une mission d'information parlementaire n'ait pas été créée sur ce thème.
La fin de cet imbroglio, à la résolution duquel beaucoup de moyens ont été consacrés, permettra-t-elle aux URSSAF, monsieur Ricordeau, de relancer le processus d'optimisation ?
Quelles leçons tirez-vous, messieurs les directeurs, de cet immense bug administratif ? Selon vous, a-t-il pour origine un entêtement politique ou des incompétences administratives ? À l'avenir, il faudra assurément éviter les réformes mal préparées ou mal mises en oeuvre.
Plus généralement, la multiplicité des systèmes informatiques propres à chaque régime ne pose-t-elle pas problème ? Des systèmes uniques et cohérents, par exemple au niveau des URSSAF, ne seraient-ils pas préférables ?
Sur le terrain, les gens ont besoin de réponses concrètes, non d'explications technocratiques : face à certaines situations ubuesques, il convient de suspendre les procédures pour trouver des solutions à l'amiable.