Nous avons évoqué les retards pris dans les programmes de création de places en pension de famille et de « captation » de logements en intermédiation locative. Le constat est le même s'agissant de la production de nouveaux logements très sociaux et de la reconquête des droits à réservation prévus par la loi au bénéfice de l'État dans le parc des logements sociaux : les objectifs sont ambitieux, les réalisations effectives mais encore en retrait de ces objectifs.
Nous appelons donc à une action volontariste de l'État pour continuer d'augmenter l'offre en logements adaptés et très sociaux, dans des conditions financières abordables pour les personnes les plus précarisées – en priorité absolue dans les zones où les besoins sont les plus criants. Pour cela, nous proposons que soit relevé, dans ces zones, le taux de 20 % de logements sociaux prévus par la « loi SRU », en bonifiant dans le calcul de ce taux les logements les plus sociaux : places en pension de famille et logements sociaux en prêt locatif aidé d'intégration.