Cette mesure évite avant tout le gaspillage du foncier, bien public qui n'est pas infini. Face à la crise du logement, l'espace devient une ressource rare qu'il faut optimiser.
De plus, ces 30 %, qui sont d'application immédiate, donneront du travail au secteur du bâtiment et donc des emplois aux Français.
Cette disposition soutiendra la croissance et pèsera sur les prix. On obtiendra enfin ce que connaissent les autres pays européens : une baisse des prix de l'immobilier.
Enfin, ayons confiance dans les élus locaux. Tout d'abord, en ma qualité d'ancien maire, je pense qu'il est important de réaffirmer la garantie de la liberté d'administration des communes. Lorsque j'étais maire de Bouc-Bel-Air, la majorité de notre territoire communal était composée d'espaces pavillonnaires. Cette réalité posait problème, notamment pour les jeunes, qui voulaient de plus petits logements, et pour les personnes âgées, qui me demandaient des logements collectifs ou semi-collectifs.
Je me suis donc efforcé, pendant de nombreuses années, de réaliser cette évolution dans ma commune. Les maires savent où se trouve l'intérêt de leurs habitants : s'il manque des logements, ils sauront être responsables, appliquer cette mesure et passer outre les conservatismes.