Nous pouvons nous féliciter de la grande qualité de ce débat qui a montré une réelle convergence au sein de notre assemblée pour rendre hommage à toute la communauté harkie, qui le méritait bien.
Au-delà de tel ou tel amendement, notre volonté à tous, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons, est de rester fidèles à la pensée d'Albert Camus, l'écrivain algérois, qui pendant si longtemps a tenté, à travers ses écrits et ses actes, de rapprocher les communautés. C'est bien ce que nous avons voulu faire ici, en permettant à la communauté harkie de mieux respirer, dans cette France qui l'a accueillie douloureusement et voudrait aujourd'hui réparer cet accueil.
Nous pouvons nous féliciter que ce texte puisse être voté avant la fin de la législature : ce sera l'un des honneurs de l'Assemblée nationale comme du Sénat, et c'est notre mission de législateur que d'écrire ainsi le mouvement de la liberté. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)