Je me réjouis que Catherine Lemorton vous ait interrogé sur le lien entre les scientifiques et les industriels, car le sujet est essentiel. Quels rapports l'agence entretient-elle ses homologues européens ? Nos partenaires adhèrent-ils à ses recommandations ? Quelles évaluations, notamment des interactions avec d'autres médicaments, suivent la mise sur le marché ? Comment l'éducation thérapeutique – qui semblait si chère à la majorité lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale –, et ne se pratique guère aujourd'hui qu'à l'hôpital, peut-elle être organisée auprès des pharmaciens ? Quel est votre rôle dans la formation initiale, comme dans la formation continue des médecins ?
En matière de transparence, votre démarche est passionnante, notamment au niveau européen. Elle traduit une intelligence collective. Dès lors que la confiance se construit tous les jours, comment définir un équilibre crédible entre bénéfices, coûts et suivi ?