On dit souvent que la France est réfractaire à l'évaluation : notre débat le montre ! Il n'y a rien de scandaleux à revoir certaines aides publiques si elles sont dommageables à la biodiversité ! Ceux-là même qui s'en offusquent ne se privent souvent pas de dire que les aides sociales ont parfois aussi des effets pervers, comme en témoigne notamment le débat actuel sur les obligations des chômeurs. En outre, cette évaluation correspond à ce qui était demandé dans le cadre de la loi Grenelle 1 de l'environnement.
Par ailleurs, nous souffrons d'un manque de réflexion et de recherche sur les capacités de réhabilitation du bâti ancien, notamment par îlots, à la fois pour les logements sociaux et ceux des centres-villes très consommateurs d'énergie. Il s'agit moins d'une question d'aides publiques que de mettre en place une politique qui, en s'appuyant sur les travaux des universités, permette d'élaborer un modèle de réhabilitation.