Monsieur Bloche, il n'est pas question de supprimer les RASED. Je vous fais d'ailleurs remarquer que ce dispositif, pour ce qui est de son organisation, ne faisait pas l'unanimité au début des années 2000 – je ne dis pas auprès de la majorité et du Gouvernement, mais auprès des spécialistes en matière éducative ou de la recherche éducative et pédagogique. Nous avons adapté ce dispositif, nous l'avons redéployé, nous sectorisons, mais nous mettons en place un système d'accompagnement personnalisé, d'aide personnalisée, et ce dans chaque classe. Ainsi, après avoir repéré les quatre, cinq ou six élèves qui ont des difficultés dans sa classe, le maître les prend en charge pendant deux heures parce que ces élèves ont besoin de temps supplémentaire, par exemple pour la lecture.