Je vous mets au défi de prouver ce que vous affirmez dans les médias. Vous savez parfaitement qu'il s'agit en fait d'une proposition de transfert sur l'assiette de la valeur ajoutée des cotisations patronales, qui permet d'avantager les entreprises de main-d'oeuvre et de pénaliser celles qui font d'énormes bénéfices sans main-d'oeuvre, c'est-à-dire exactement le contraire de ce que vous affirmez ; et jamais ce transfert ne se retrouve à la charge du consommateur. Vous le savez parfaitement, et pourtant vous n'hésitez pas à mentir dans les médias et ici même, une fois de plus.
Malgré cela, monsieur le ministre, je veux prendre votre défense. (Sourires.)