Mais cela a été un gâchis économique, financier, et surtout humain.
Que faisons-nous ? Le contrat de professionnalisation – plus de 45 ans, pour ne stigmatiser personne et pour ne pas créer de barrière à 55 ans – c'est 2 000 euros versés par l'État, 2 000 euros versés par Pôle Emploi, et l'exonération des charges. Soit l'équivalent de 6 600 euros. Ce dispositif fonctionne ; plusieurs milliers de personnes en ont bénéficié, et nous allons accentuer la promotion de cette mesure, parce que je pense que c'est une mesure puissante, avec un réel potentiel.
Vous avez parlé du contrat de génération. J'hésite : dois-je commencer par citer Martine Aubry, qui pendant les primaires socialistes disait : « le contrat de génération coûte cher, je le sais, j'ai essayé : c'est un effet d'aubaine pour les entreprises » ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) En définitive, pourquoi assumez-vous si mal le contrat de génération ? Il se réduit comme peau de chagrin : François Hollande a commencé à 8 milliards d'euros ; on en est à 2,5 milliards, et j'ai même appris hier que ce n'était plus que 2,3 milliards. Si vous y croyez vraiment, pourquoi n'en parlez-vous pas tout le temps ?