Je demande régulièrement à tous ceux qui sont prescripteurs de contrats aidés, aux employeurs des contrats aidés. C'est vrai pour les associations, pour les organismes publics, les collectivités locales et les entreprises.
Par ailleurs, j'assume complètement mes propos sur les publics cibles, notamment les demandeurs d'emploi de plus longue durée : lorsqu'on est éloigné de l'emploi depuis longtemps, c'est le contrat aidé qui permet de revenir vers l'emploi.
Nous en avons terminé aussi avec ces politiques accordéon où l'on modifiait les critères de prise en charge, la durée de prise en charge, le montant du financement. Nous avons maintenant une vraie visibilité de façon à permettre, grâce aux contrats aidés, de contenir le chômage en période de crise, mais aussi de le faire reculer.
L'on continuera à s'appuyer sur les CAE dans la sphère publique et sur les CIE. Certains me demandent s'il n'y a pas un effet d'aubaine avec le CIE. Lorsqu'il est bien déterminé, c'est-à-dire que l'on a choisi les publics auxquels on veut s'adresser en priorité, le CIE est un moyen d'intégrer plus facilement l'entreprise. Sur ce sujet, j'ai sollicité une nouvelle fois l'ensemble des conseils généraux. Je rappelle que la question du cofinancement des contrats aidés entre les départements et l'État, c'est un gain pour les départements. Plutôt que de payer 467 euros quelqu'un qui est au RSA socle, mieux vaut cofinancer un contrat aidé avec l'État : cela ne coûte que 411 euros. C'est moins cher, mais pour la personne concernée, c'est l'idée d'avoir un travail, ne serait-ce que pour vingt-quatre heures ou un peu plus dans certains cas, des horaires, un projet et une fiche de paie plutôt qu'un bulletin d'allocations chômage.