Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de ministre d'état

Réunion du 8 février 2012 à 8h30
Commission des affaires étrangères

ministre d'état :

Nous ne cessons d'encourager les autorités afghanes à lutter contre la corruption et le trafic de drogue. Mais nous ne pourrons pas, au-delà de 2014, nous substituer aux Afghans et au gouvernement qu'ils auront choisi.

Monsieur Vitel, décision a été prise à la conférence de Bonn de prolonger jusqu'en 2014 la mission d'Eupol. Les Vingt-Sept travaillent à définir de manière plus précise le mandat de cette force et à revoir son organisation interne dans le cadre de la prolongation de son mandat.

Je ne crois pas que l'on puisse dire que le peuple afghan se mobilise aujourd'hui pour se libérer d'une occupation étrangère. Il a subi la tyrannie des talibans qui interdisaient, ne l'oublions pas, qu'on scolarise les filles ou bien encore qu'on écoute de la musique. Il a vécu sous leur chape de plomb rétrograde. C'est aussi de cela que nous aidons les Afghans à se libérer. Je ne partage donc pas totalement l'avis de M. Boucheron lorsqu'il dit que le seul but de notre intervention en Afghanistan était d'éradiquer Al Qaida. C'était bien sûr l'un de nos objectifs et notre intérêt bien compris car ce foyer terroriste nous menaçait directement – il suffit de voir aujourd'hui comment Al Qaida progresse au Maghreb. Mais nous sommes aussi intervenus pour aider le peuple afghan à se doter d'une armée lui permettant d'éviter le risque de subir à nouveau ce qu'il a enduré au cours des décennies passées. Y avons-nous réussi ? L'Histoire le dira.

Je laisse le ministre de la défense répondre à M. Myard sur l'organisation du retrait de nos troupes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion