…et de renchérir le prix des produits importés, donc de tendre à rééquilibrer nos échanges. Elle est analogue à une dévaluation compétitive. Elle concernera 80 % des effectifs de l'industrie. Les arguments à son encontre sont très faibles : ceux qui estiment que cela n'aura aucun impact sur nos échanges avec l'Asie, par exemple, oublient que le déficit de nos échanges est surtout anormal avec l'Europe, singulièrement avec l'Europe du Nord, et même avec l'Italie : je pense au textile ! Ceux qui affirment que la croissance repose avant tout sur la consommation, souhaitent, sans doute, une France de fonctionnaires et d'allocataires achetant des produits importés. C'est, je le pense le songe de M. Hollande qui rêve beaucoup, mais son rêve a tout l'air d'un cauchemar !