Je ne nie pas le fait qu'il faille avoir de la demande, mais si l'on n'a pas d'offre à mettre en face, on désindustrialise, comme c'est le cas depuis tant d'années.
Je le répète, il s'agit de 3,3 milliards d'allégements sur les emplois directement soumis à la concurrence internationale et de beaucoup plus sur l'ensemble des emplois soumis à cette concurrence indirecte. Il me semble que, de ce point de vue, l'attention à l'industrie et à l'emploi industriel doit être et est – en tout cas je l'espère – présente sur tous ces bancs, car c'est bien l'enjeu des emplois de production dont il s'agit et qu'il nous faut soutenir.
Pour financer tout cela, il y a la TVA, pour 10,6 milliards, et le complément sur la CSG. Sur quoi porte cette TVA ? Sur les produits de première nécessité ? Absolument pas ! Je le rappelle, le taux de TVA des produits de première nécessité n'est pas affecté. Il est inexact de laisser entendre que l'on frappe tous les consommateurs sur toutes les consommations.