J'aimerais bien qu'il vienne aujourd'hui nous expliquer enfin ce qu'il veut faire, ce qu'il veut faire pour la France.
Aujourd'hui, nous ne le savons pas. En fait, si : nous avons une idée des tergiversations qu'il va proposer au pays si jamais il est élu. Je vous en donne un exemple, monsieur Mallot.
M. Valls, qui, dans le mercato qui a suivi les primaires (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), a été fait grand communicant de votre champion, était favorable, il y a quelques mois, à notre dispositif, lequel consiste tout simplement, je vous le rappelle, en une baisse des charges financée par une légère augmentation de la TVA. M. Valls y était donc favorable mais, tout d'un coup, ce n'est plus le cas, et il est contre cette proposition du Gouvernement.
Tout est comme ça ! Sur le nucléaire, sur la dépense publique, sur l'augmentation de la charge en matière de recrutement d'emplois publics, un coup votre candidat est dans le « zig », un coup il est dans le « zag ».
Nous, nous préférons ce qu'a fait le Président de la République il y a quelques jours, avec une méthode claire et une proposition très claire, que les Français ont parfaitement saisies, ce qui ne semble pas être votre cas.
Cela me donne un peu le sentiment d'un déni de la gestion des deniers publics. Vous ne supportez pas, effectivement, de vous trouver face à vos contradictions en matière de chiffrage.
Le Parti socialiste, c'est panem et circenses !
La Cour des comptes, avec son dernier rapport, vous a envoyé un fameux démenti à la figure. D'ailleurs, ce rapport, vous n'en parlez plus, comme s'il n'existait pas, comme s'il n'avait pas été rédigé, pourtant, par quelqu'un que vous ne pouvez pas critiquer, puisqu'il siégeait sur vos bancs il y a peu encore. Plus personne ne parle de ce rapport de la Cour des comptes à gauche ! Pourquoi donc ? Que dit-il donc ? Il dit qu'il faut baisser la dépense publique, il dit qu'il faut effectivement travailler sur les niches fiscales, mais de manière raisonnée, comme le propose le Gouvernement.