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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 14 février 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Motion référendaire

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

En l'espèce, monsieur Ayrault, il ne s'agit ni de l'Europe ni des institutions.

Soyez cohérents avec vous-mêmes, mesdames et messieurs les députés socialistes – en commençant, peut-être, par être d'accord avec votre candidat ! Si tel est le cas, je ne comprends pas que vous proposiez un référendum sur un sujet relatif à l'économie de notre pays et au chômage. Pour moi, votre attitude est totalement incohérente, et je vous mets face à vos responsabilités ! M. Ayrault affirme que l'on ne peut pas faire confiance au Président de la République. Mais peut-on faire confiance à une opposition qui dit tout et son contraire en l'espace de deux jours ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Le Gouvernement n'est pas favorable à un référendum sur la TVA sociale, monsieur Ayrault, et je vais vous dire pourquoi : votre présentation est tronquée et trompeuse ! En réalité, il ne s'agit pas d'une hausse de TVA (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), mais d'une mesure de compétitivité et de baisse du coût du travail. Vous mentez aux Français en ne montrant qu'une partie de la mesure et en n'expliquant pas sa portée réelle. Je vais donc à nouveau devoir vous expliquer les choses.

Nos entreprises industrielles sont aujourd'hui soumises à une concurrence extrêmement forte. J'étais hier avec le Premier ministre et François Baroin dans la Somme, où nous avons rencontré toutes les entreprises, des grandes et des petites, et dans tous les domaines – agro-alimentaire, hydraulique, industriel. Toutes nous ont dit la même chose, à savoir qu'elles exportaient et que, sur les marchés concurrentiels – qu'il s'agisse des importations ou des exportations –, elles se trouvaient constamment en concurrence non seulement avec des partenaires et des adversaires européens, notamment allemands, mais aussi avec des pays low cost.

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