Comme l'a dit Mme Mazetier, cette hausse de TVA touchera d'abord les ménages les plus pauvres. Souvent évoquée et toujours repoussée, cette mesure n'est rien d'autre que le troisième wagon du plan d'austérité. Plus généralement, elle s'inscrit dans le cadre du dogme néolibéral de la réduction des dépenses publiques, de l'allégement du coût du travail et du renforcement de la compétitivité. En réalité, elle affaiblira la demande salariale. Conjuguée à un investissement public déjà au plus bas, elle cassera le moteur de l'activité, entraînant la récession et la hausse du chômage.