Puisque nos collègues de la majorité paraissent si convaincus de l'efficacité de la mesure, pourquoi ne proposent-ils pas de l'appliquer avant le 1er octobre prochain ?
M. Muet a souligné, à juste titre, que l'effet sur la demande serait récessif à court terme. Si la mesure a des effets positifs sur l'offre, ils ne se feront sentir qu'à moyen terme. Cette augmentation de TVA risque de compromettre les chances de relance d'une croissance déjà atone : elle va précipiter dans la récession une économie française qui a grand besoin de la consommation des ménages, elle-même à l'origine de l'investissement des entreprises et de la croissance. Bref, elle est à contre-courant.