Un récent article du quotidien régional La Voix du Nord évoquait les « cheffes » d'entreprises et rapportait les propos d'une jeune femme se souvenant d'un entretien avec son banquier au cours duquel, alors qu'elle parlait de business plan, lui ne l'interrogeait que sur la façon dont elle allait concilier vie familiale et vie professionnelle. Il faut aussi savoir que ce comportement, typiquement masculin, est souvent repris par certaines femmes lorsqu'elles occupent des postes similaires.
On peut cependant faire évoluer les choses, notamment pour l'attribution des crédits avec le concours d'Oséo par exemple. Peut-être faudrait-il que des comités ad hoc soient formés avec une composition paritaire afin d'instruire certains dossiers de financement de création ou de reprise d'entreprise.
Il est également important que des chefs d'entreprises féminines s'expriment au grand jour, participent à des forums et puissent « marrainer » des jeunes femmes souhaitant se lancer dans la direction d'entreprises. Cela existe déjà mais mériterait d'être considérablement amplifié.
Vous l'avez signalé : la présence de femmes dans les clubs d'entrepreneurs est insuffisante, eu égard à leur volonté de ne pas sacrifier leur vie familiale dans laquelle, comme dans la vie politique, les hommes s'impliquent moins. Ne faudrait-il donc pas trouver les moyens d'inciter ces clubs à s'organiser différemment afin de viser la parité ?