Un mot sur la taxe sur les transactions financières : je regrette beaucoup que les orateurs de l'opposition qui se sont succédé à cette tribune ne l'aient pas applaudie. Car finalement, c'est bien nous qui avons le courage de la mettre en oeuvre. Le Président de la République a fait passer le message lors du G 20, et nous avons maintenant pris la décision d'être les premiers à la mettre en oeuvre, et avec pertinence.
Je voudrais d'ailleurs insister sur la pertinence de ces trois taxes, en insistant sur l'une d'entre elles : la taxe sur le trading à haute fréquence. En tant que rapporteur de la commission d'enquête sur la spéculation financière, j'avais, notamment avec mon président Henri Emmanuelli, attentivement analysé le trading à haute fréquence et constaté qu'il ne présentait aucun intérêt économique. Vous apportez la solution : nous allons par cette taxe dissuader le recours au trading à haute fréquence, qui n'a pas d'intérêt économique.