Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le problème majeur de notre pays, ce n'est pas le chômage, mais l'emploi. C'est pourquoi j'ai toujours plaidé, dans cet hémicycle, pour l'amélioration de la compétitivité des entreprises françaises, notamment par la fiscalisation des cotisations patronales et salariales.
Mieux vaut tard que jamais, dit le proverbe ; je suis satisfait de voir le Gouvernement s'engager résolument dans cette voie. Depuis trente ans, le traitement social du chômage a montré ses limites et il est temps d'engager des réformes structurelles pour dynamiser notre économie.
La question première est celle de la compétitivité de nos entreprises, en particulier industrielles et agricoles, face à la concurrence étrangère dont l'une des composantes majeures est le coût du travail, même s'il en est d'autres, comme la recherche et l'innovation ou la durée du travail. Le déficit abyssal du commerce extérieur en est la meilleure preuve.
En matière fiscale, les mesures courageuses proposées par le Gouvernement dans ce collectif devraient améliorer mécaniquement la compétitivité des produits français…