Nous avons perdu une vraie compétitivité par rapport à nos principaux concurrents, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni. Tout notre défi est de retrouver notre compétitivité en termes de coût du travail.
Et puis, vous n'avez pas suffisamment mis en relief ce que le Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire, propose s'agissant des transactions financières. Oui, nous souhaitons une finance républicaine, une finance qui ait des valeurs et qui, au nom de ces valeurs, contribue à l'effort national de réduction des déficits, en l'occurrence par une contribution évaluée à un peu plus d'un milliard d'euros. Cela est parfaitement légitime. En d'autres temps et en d'autres lieux, vous l'avez vous-même souhaité : nous espérons que vous voterez cette disposition.
Peut-être espérons-nous trop en cette période de campagne présidentielle. Mais si vous étiez sincères, vous voteriez avec nous, parce que maintes fois vous l'avez voulue et défendue, cette taxe sur les transactions financières.
Voyez-vous, monsieur Brard, ce projet de TVA de compétitivité va permettre de baisser le coût du travail de façon très réelle : les charges patronales vont baisser de 12 %.