Je souligne l'efficacité des services de la Caisse dans les régions, par rapport au système bancaire. Les dossiers sont simples et les délais de réponse de trente jours. Bravo !
Je souscris à ce qu'a dit Henri Emmanuelli. Dans le département d'Eure-et-Loir, vingt-cinq communautés de communes sur vingt-neuf ont reçu une lettre des banquiers les informant du tarissement des prêts. Plus grave encore, l'interruption brutale du financement des opérations réalisées par tranches sur plusieurs années. Il y a là véritablement urgence d'autant que certaines collectivités, comme la région chez nous, subordonnent leur participation à un financement bancaire ! Le 1,8 milliard d'euros disponible pour colmater les brèches d'ici au mois de juin suffira-t-il ? J'en doute. Quel sera le coût pour les finances publiques des deux véhicules nécessaires à la reprise de Dexia ? Quel est l'intérêt d'avoir deux outils ?
Enfin, l'eau et l'assainissement se financent avec des crédits amortissables sur quarante ans. Or plus personne n'accepte d'accorder ce type de financement. Pourtant, les besoins augmentent : le Grenelle est passé par là, les schémas d'interconnexion d'eau sont obligatoires, sinon les plans locaux d'urbanisme sont bloqués. À quoi bon, dans ces conditions, augmenter de 30 % le coefficient d'occupation des sols ? Il y a une urgence accrue dans ce domaine.