Pour le futur, il ne m'appartient pas de m'exprimer au nom de l'État car je rappelle que la Caisse n'est pas propriétaire des fonds d'épargne. Ce qui est clair, c'est qu'avec un taux de centralisation de 65 % et une formidable croissance des dépôts – 17 ou 18 milliards d'euros de plus en 2011 –, nous sommes en mesure d'ouvrir une enveloppe supplémentaire. Cependant, il ne faudrait pas devenir dépendant de cette nouvelle drogue. Si nous avons pu dégager 5 milliards d'euros fin 2011-début 2012, et si nous pouvons renouveler l'opération en 2012, il ne s'agit en aucun cas d'en venir à un rythme de croisière. Cela dit, nous pouvons agir en situation d'urgence.