En tant qu'écologistes, nous considérons qu'il importe d'adapter le financement de la protection sociale à un monde qui a beaucoup changé depuis l'après-guerre puisque nos sociétés ont de moins en moins besoin de main-d'oeuvre.
Malheureusement, les gouvernements successifs ont échoué à partager le travail – alors qu'il aurait été possible d'assurer ainsi le plein emploi – en dehors de la période, tant décriée par la majorité, au cours de laquelle Mme Aubry a eu le courage de mettre en oeuvre les 35 heures.
Face au chômage et à la hausse des dépenses de santé due notamment à l'augmentation des maladies chroniques, il importe de trouver d'autres sources de financement pour la protection sociale. L'augmentation de l'impôt le plus injuste qu'est la TVA, sans la mise en place d'une réforme générale de la fiscalité ni l'organisation d'une réflexion à long terme, risque de pénaliser les plus fragiles sans pour autant améliorer la compétitivité.