À ce rythme, on se demande s'il y aura encore beaucoup de préfets dans quelque temps…
Le présent dispositif s'inscrit donc dans une dérive du pouvoir personnel. On ne parle d'ailleurs même plus d'omni-président mais, désormais, d'ego-présidence. Ce mélange de fatuité et de volonté d'imposer son pouvoir personnel dans tous les domaines de la vie publique est insupportable, mes chers collègues. Nous savons bien qu'au fond de vous-mêmes vous ne l'approuvez pas ; vous l'avez même publiquement réprouvé par avance dans la commission Copé – je m'adresse en particulier à ceux qui en étaient membres.
Voter un tel texte constituerait un déni de votre part, ce ne serait pas à votre honneur et j'en appelle à votre conscience pour voter la motion de procédure défendue par notre collègue Braouezec. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)