Malheureusement, dans ce régime où se mêlent courtisanerie et intimidation, quelques places sur les listes pour les élections européennes ont eu raison des réticences des centristes et le Sénat s'est finalement couché – c'est un peu triste pour nos collègues sénateurs.
La situation a quelque peu évolué depuis le début de cette discussion, au début du mois de novembre. Les traits du régime se sont accusés. Lorsque, par exemple, un manifestant a le malheur de brandir une pancarte sur laquelle on peut lire : « Casse-toi pauv' con ! » – ce sont pourtant les mots mêmes du Président de la République –, le procureur, dépendant de la chancellerie, réclame 1 000 euros d'amende !