Face aux processus électoraux en Afrique, la France a pris une position d'une très grande clarté. Nous demandons tout d'abord le respect de l'état de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences, d'où qu'elles viennent. Et nous ne nous engageons pour aucun candidat, ni d'un côté ni de l'autre.
C'est très exactement la position que nous avons prise s'agissant du Sénégal, pays à longue et profonde tradition démocratique.
Le Conseil constitutionnel a validé quatorze candidatures, dont celle de M. Wade, mais il n'a pas validé celle de M. Youssou N'Dour, ce qui a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes.