Je vous remercie, monsieur Richard, de vos questions très pertinentes à propos de la politique familiale. Je suis tout à fait consciente des difficultés que vous évoquez. Elles sont notamment liées à l'adhésion des conseils généraux : la politique familiale doit être tout entière pensée en termes d'aménagement du territoire. C'est la raison pour laquelle le Haut conseil de la famille travaille à résorber les inégalités qui peuvent se développer entre les territoires, y compris au niveau des collectivités locales. Je pense aux agréments donnés aux assistantes maternelles afin qu'elles puissent accueillir quatre enfants car, bien souvent, l'accueil de trois enfants ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins élémentaires. Je pense aussi à la protection de la petite enfance, qui renvoie plus largement à la politique de soutien à la parentalité que je mène.
Le crédit d'impôt famille a fait l'objet d'un rapport d'évaluation au titre de l'année 2011, qui a été transmis à mon cabinet. J'aimerais souligner la pertinence de l'action du Président de la République qui a augmenté le taux du crédit d'impôt de 25 % à 50 %. Aujourd'hui, on sent de la part des entreprises une vraie volonté d'adhérer à la politique familiale insufflée par le Président de la République. Il existe un véritable partenariat entre l'État et les familles, entre les familles et les entreprises.
J'aimerais que les collectivités, qui sont malheureusement plus souvent tenues par la gauche que par la droite, …