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Intervention de Bruno le Maire

Réunion du 31 janvier 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Conseil national de la montagne

Bruno le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire :

Monsieur le député Vincent Descoeur, comme vous l'indiquez j'ai réuni ce matin à la demande du Premier ministre le Conseil national de la montagne pour faire le bilan de la loi Montagne avec des parlementaires de droite comme de gauche qui soutiennent le développement économique de ces zones de montagne. J'en tire trois conclusions très simples et très fortes pour les zones de montagne françaises.

Première conclusion, nous avons besoin de maintenir une approche nationale de la montagne. Il faut tenir compte des spécificités des massifs et des régions, mais nous avons besoin d'une politique nationale qui garantit l'équité des aides et la volonté politique à l'échelle de l'ensemble de la nation et non pas région par région.

Deuxième conclusion, nous avons besoin de développer économiquement la montagne. On ne peut pas compter exclusivement sur le tourisme et sur l'attractivité de ces zones. Il faut des emplois, du dynamisme économique et, à cet effet, des décisions sont nécessaires. Vous en avez cité quelques-unes : le soutien à l'agriculture de montagne qui passe par le maintien des aides de la politique agricole commune, l'indemnité compensatrice de handicap naturel, la prime herbagère, autant d'aides indispensables si nous voulons garder une agriculture de montagne.

Nous voulons développer le très haut débit en montagne car l'activité économique dépendra de notre capacité à équiper tous les villages de montagne en accès à très haut débit – cela fait partie des engagements pris par cette majorité.

Nous voulons également favoriser l'accès aux soins, faire en sorte que les services publics dans les zones de montagne répondent aux exigences des consommateurs.

Telles sont les grandes orientations concernant le volet économique. Une montagne forte, c'est une montagne qui reste dynamique d'un point de vue économique.

Troisième conclusion, enfin, nous avons besoin – point qui a été souligné par tous les intervenants au Conseil national de la montagne – de simplifier les réglementations administratives qui touchent les zones de montagne. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Plus de pragmatisme, plus de bon sens dans l'application des règles, plus de souplesse dans la mise en oeuvre des normes : voilà qui aidera les montagnes à rester ce pôle d'attractivité qu'elles sont pour tous les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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