Ces engagements ont été repris et ratifiés par les représentants du personnel.
Ces accords ont été respectés par les deux parties. L'entreprise a versé 1 500 euros de prime d'intéressement comme elle s'y était engagée ; Poclain a pu également retrouver de la vitalité et connaît une augmentation sans pareil de son chiffre d'affaires. S'il n'y avait pas eu ce type d'accord, cette entreprise aurait dû licencier ou purement et simplement disparaître. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Ce n'est pas le choix que nous voulons pour les entreprises en France.
Il faut des garanties : c'est le droit du travail, c'est la loi. Mais il faut ensuite un maximum de souplesse dans l'entreprise, et avec un maximum de garanties. Données par qui ? Par les représentants du personnel. Voilà pourquoi nous croyons, nous, à la voie de l'accord majoritaire.
Le Premier ministre a écrit, hier, à l'ensemble des partenaires sociaux pour leur demander de négocier dans les deux mois. Les partenaires sociaux, que j'ai vus ce matin, m'ont confirmé leur intention d'aller dans cette négociation. C'est un point essentiel pour la compétitivité, et donc pour l'emploi. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)