S'agissant du pilotage du fonctionnement des centres territoriaux, nous avons donné des instructions dans un délai relativement court par rapport à leur mise en oeuvre. Or elles étaient d'une élaboration compliquée, parce que le sujet était lui-même complexe.
Nous avions d'abord laissé beaucoup de liberté aux préfets de département pour apprécier les conditions d'ouverture des centres, notamment en ce qui concerne les jours et les amplitudes horaires. En raison des difficultés rencontrées, des instructions très précises ont été données par le directeur de cabinet du ministre de l'intérieur, semaine après semaine, jusqu'à la fin des fêtes de Noël.
La vaccination en entreprise n'avait pas été envisagée à l'origine – on pensait alors que le virus pouvait avoir des conséquences graves et notre souci était d'isoler les populations dans des lieux particuliers. C'est le ministère de l'intérieur qui a proposé cette solution peu avant les vacances de Noël. Il avait été constaté que le virus était d'un caractère moins pathogène que prévu et l'on a souhaité desserrer la contrainte qui pesait sur les centres et élargir l'offre de vaccination.