Dans le secteur agricole, la répartition entre travailleurs occasionnels et travailleurs permanents est globalement d'un tiersdeux tiers. Toutefois, elle est différente selon les secteurs d'activité.
À ce sujet, permettez-moi de faire une comparaison entre la situation en France et en Allemagne : sachant qu'un hectare d'asperges nécessite 1 200 heures de travail, le producteur allemand économise 6 000 euros par rapport à son homologue français grâce au différentiel de coût de la main-d'oeuvre saisonnière entre les deux pays.
Nous apprécions évidemment les exonérations pour les travailleurs occasionnels. Pour autant, notre pays ne se situe pas dans la moyenne européenne en la matière.
Nous ne remettons pas non plus en cause le modèle social français.
Enfin, nous souhaitons également un transfert des charges patronales vers une forme de TVA. Actuellement, c'est bien le consommateur qui paye les charges patronales à travers le prix des produits qu'il achète. Une autre assiette modifierait totalement la problématique du coût du travail. Je crois que nous devrons nous poser la question pour l'ensemble des secteurs d'activité au regard de l'intérêt du pays.