Vous avez dit que la principale difficulté concernait les ressources humaines : y a-t-il d'ailleurs eu sur ce point une cohérence dans la logique des consignes qui ont été données ? On a en effet eu l'impression qu'au départ, la participation des médecins généralistes était bien prévue, et qu'ils n'ont été écartés que dans un second temps. S'agissant de la mobilisation du monde hospitalier et de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris, ne pensez-vous pas que dans ce type de contexte, il vaudrait mieux se tourner d'emblée vers la médecine générale ou administrative plutôt que de solliciter l'hôpital, qui n'est pas a priori le plus apte à répondre à ce type de sollicitation ? Enfin, le plan départemental initial était composé de douze centres : le passage à vingt-deux centres a-t-il conduit à une amélioration en termes de fonctionnement et d'accueil de la population ?