On pensait à ce moment-là que deux injections seraient nécessaires. Cela fait 80 millions de doses, auxquelles il n'était pas déraisonnable d'ajouter une marge.
Si le virus avait muté et si l'on avait constaté une létalité beaucoup plus importante, la population aurait totalement changé d'attitude.
Il apparaît donc clairement que, selon que le risque est perçu comme grave ou non et selon que le vaccin est rare ou disponible, l'organisation vaccinale peut beaucoup varier. Dans le cas d'un virus létal et d'un vaccin rare, une organisation sécurisée permettant de maîtriser l'offre vaccinale est incontournable. Lorsque le virus est assez courant et le vaccin disponible, une vaccination déconcentrée est sans doute la plus efficace et la moins coûteuse.