Le schéma d'organisation de la vaccination, qui avait été élaboré dès le mois de mai, n'était pas celui-là. À l'époque, on considérait que le vaccin serait rare, qu'il faudrait établir un ordre de priorité et convoquer la population dans cet ordre. Ce n'est que dans un deuxième temps que l'on s'est aperçu qu'il fallait un peu plus de souplesse. Mais c'est une autre affaire…
Il reste que, même si nos bases étaient assez précises, il était inévitable que certains cas ne soient pas connus de nous, par exemple celui de la femme enceinte qui n'a pas encore fait sa déclaration de grossesse ; il était donc indispensable de laisser aux centres la possibilité d'agir à la marge.
S'agissant de l'arrivée des bons, le ministère était en relation avec La Poste. Il est clair que si celle-ci semble bien maîtriser l'acheminement des courriers jusqu'au dernier kilomètre, ce dernier kilomètre peut poser problème.