À chaud, nous avons pu évaluer que les internes, les élèves infirmiers ou les monitrices appelés à courir dans les centres de vaccination faisaient montre d'une certaine irritation. Cela dit, tous les personnels sollicités ont répondu présent. Aucun n'a refusé d'y aller. J'ai seulement dû régler quelques petits problèmes de cadrage, au début de l'opération. Le syndicat des internes m'a ainsi demandé de signaler à Mme la préfète Martine Monteil, secrétaire générale de la zone de défense, qu'aller quérir un interne par l'intermédiaire d'un motard de la gendarmerie n'était pas forcément idéal pour mobiliser les personnels médicaux. J'ai appris à connaître l'ensemble des préfets de la région et je leur ai suggéré qu'ils recourent moins aux motards et que nous organisions mieux nos plannings, un peu à l'avance.
Nous aurions préféré que l'on nous indique les besoins et que l'on nous laisse remplir les cases, comme cela a été fait au milieu de la période. Je pense aussi que tout aurait pu être organisé différemment, mais c'est un autre problème…